ARGUMENT :
Une jolie maison de retraite, aux dernières années du XIX°
siècle. La dame du logis, Léonora, ancienne danseuse de
musc-hall, s' ennuie dans sa solitude. Comme elle est bonne fille et souhaite
avoir un peu de compagnie, elle invite à venir chez elle les deux
surs de sa gouvernante Hellen ; l' une comme l' autre ont un esprit
d' oiseau, faible et borné.
Dans la vie, elles seraient des épaves si leur sur Hellen
ne se dévouait, corps et âme, pour assurer leur subsistance.
Leur stupidité, leurs caprices enfantins, leur passivité
cauteleuse et leur égoïsme animal finissent par exaspérer
Léonora qui exige leur départ.
Les innocentes n' ont pas compris que cette maison plaisante n' était
pas la leur et Hellen se débat dans les contradictions de ses responsabilités.
Elle finit par s' associer à la folie de ses surs, admet que
leur départ serait un drame et se prend, à son tour, à haïr Léonora
.
Elle fait un plan : ce ne sont pas ses surs qui partiront. Au jour
fixé et à l' heure dite, elle les envoie faire un voyage
en voiture et persuade Léonora qu' elles retournent chez elles.
Et, par le moyen d' une robe tordue en corde, elle étrangle Léonora.
Dès lors, elle va mener le double jeu : d' abord, elle fait croire
à ses surs qu 'elle a acheté le domaine ; ensuite,
elle fait croire aux voisins que Léonora est partie en voyage.
Mais un soir, survient le neveu d' Hellen : c' est un jeune chenapan que la police
recherche...
Et il flaire, immédiatement, le mystère.
J.J.B
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